Stage en Seconde ? 

 

Résumé : La secrétaire d’État chargée de la jeunesse, Sarah El Haïry, a annoncé l’intégration du service national universel (SNU) au temps scolaire, avec un stage de douze jours pour les élèves de classe de seconde volontaires. Cette formule, gratuite pour les établissements et les parents, débutera en mars 2024 et coexistera avec les séjours de cohésion choisis individuellement par les jeunes pendant leurs vacances.

 

Une nouvelle formule de séjour de cohésion intégrée au temps scolaire pour les élèves de seconde

La secrétaire d’Etat, Sarah El Haïry, a dévoilé dans un entretien au Figaro une nouvelle modalité du SNU, permettant à des élèves de seconde issus de lycées volontaires de réaliser le séjour de cohésion de douze jours, première étape du SNU, sur le temps scolaire et dans le cadre d’un projet pédagogique de classe. Aucune obligation ne sera imposée, et cette formule sera gratuite pour les établissements et les parents.

Un projet pédagogique pour favoriser l’engouement plutôt que la coercition

Le démarrage de ces séjours, réservés aux élèves âgés entre 15 et 16 ans et se déroulant dans un autre département, est prévu pour mars 2024. Les élèves passeront leur séjour avec le reste de leur classe, mais seront mélangés avec d’autres jeunes qu’ils ne connaissent pas. Selon Sarah El Haïry, l’objectif de cette formule est de “créer de l’engouement, pas de la coercition”.

Sarah El Haïry

 

Ajoutant que le débat sur la généralisation et l’obligation du dispositif est ouvert, la secrétaire d’Etat estime qu’il serait “dommage de se priver” de cette “modalité nouvelle à une classe”. Le SNU, lancé en 2019 de manière ciblée et pour l’instant réservé aux jeunes volontaires (32 000 en 2022), rencontre en effet de vives résistances à sa généralisation et à son obligation.

Le président Emmanuel Macron avait promis lors de ses vœux du 31 décembre de poser “dans les toutes prochaines semaines ou [les] prochains mois, les premiers jalons d’un service national universel”.

 

 

stage en seconde possible ?

Les bénéfices potentiels du SNU sur le parcours scolaire et citoyen des élèves

Le SNU a pour objectif de renforcer le sentiment d’appartenance à la nation et d’améliorer la cohésion sociale parmi les jeunes. En ce sens, cette expérience pourrait avoir des impacts positifs sur le parcours scolaire et citoyen des élèves, en développant leur confiance en eux, leur sens de responsabilité et leur engagement envers leur pays. Les activités proposées lors du séjour de cohésion pourraient ainsi contribuer à l’épanouissement des participants sur le plan personnel et relationnel.

Des expériences partagées avec des élèves issus d’autres régions

L’une des spécificités de cette nouvelle formule du SNU réside dans la mixité des groupes d’élèves, qui auront l’occasion de rencontrer et d’échanger avec des jeunes issus d’autres régions. Cette diversité favorisera une meilleure compréhension des réalités du territoire national et encouragera les participants à dépasser les préjugés et les stéréotypes. Une expérience riche en enseignements, qui pourrait rester gravée dans la mémoire des élèves et les marquer durablement dans leur construction personnelle et citoyenne.

Le rôle des parents et de la société civile dans la réussite du SNU

Si le succès de cette nouvelle formule du SNU dépend en grande partie de la mobilisation des établissements scolaires, des enseignants et des encadrants, il implique également une implication des parents et de la société civile. En accompagnant et soutenant les élèves tout au long de leur expérience, ces acteurs contribueront à la réussite de ce service national universel et à la construction d’une génération de citoyens engagés et responsables.

Notre avis

Nous considérons que la nouvelle formule du SNU, intégrée au temps scolaire pour les élèves de seconde volontaires, représente une occasion unique de développer chez les jeunes un sentiment d’appartenance à la nation et de cohésion sociale. En permettant aux élèves de vivre une expérience collective et de partager des moments forts avec d’autres jeunes de divers horizons, cette initiative pourrait avoir un impact positif sur leur construction personnelle et citoyenne. Cependant, la réussite du SNU dépendra également de la capacité des pouvoirs publics à surmonter les défis logistiques et financiers, ainsi que de l’implication des enseignants, des parents et de la société civile. Une collaboration étroite entre tous les acteurs concernés est donc essentielle pour que le SNU puisse porter ses fruits et contribuer à la formation de citoyens engagés et responsables. Il est important de noter que cette nouvelle formule nécessitera une évaluation rigoureuse pour mesurer ses résultats et ajuster les dispositifs et les modalités en fonction des besoins des jeunes et des enjeux de notre société.

À retenir : SNU : une formule intégrée au temps scolaire pour les élèves volontaires en classe de seconde

Les bénéfices potentiels du SNU sur le parcours scolaire et citoyen des élèves Des expériences partagées avec des élèves issus d’autres régions Le rôle des parents et de la société civile dans la réussite du SNU Les défis logistiques et financiers à surmonter pour la mise en place du SNU Le rôle des enseignants et des équipes pédagogiques dans le SNU Une évaluation continue et des ajustements pour améliorer le SNU

Conclusion

La nouvelle formule du SNU intégrée au temps scolaire représente une occasion de renforcer la cohésion sociale et l’engagement citoyen des élèves de seconde. Si les défis sont nombreux, une mobilisation concertée de l’ensemble des acteurs impliqués pourrait permettre de transformer cette initiative en succès pour les générations futures.