Distinguer les idées reçues sur le soutien scolaire
Lorsqu’il est question de soutien scolaire, beaucoup de clichés surgissent de nos esprits. Nous avons tendance à penser que le soutien scolaire est uniquement destiné aux élèves en difficulté ou encore que ce dernier est une solution miracle qui garantit une progression rapide et spectaculaire des notes. Ces idées préconçues sont néanmoins loin de la réalité. Le soutien scolaire ne concerne pas qu’une catégorie d’élèves et il n’offre pas une amélioration fulgurante des résultats scolaires en un claquement de doigts.
L’enquête pour démystifier la réalité du soutien scolaire
Pour démanteler ces mythes, nous avons mené une enquête sérieuse et approfondie sur la réalité du soutien scolaire. Selon l’OCDE, en France, près de la moitié des élèves en 15 ans bénéficient de soutien scolaire, qu’ils soient en échec scolaire ou non. Notons que le soutien scolaire s’adresse également aux élèves qui souhaitent approfondir leurs connaissances et compétences. Il ne faut pas non plus oublier que l’amélioration des résultats est progressive et dépend du travail personnel de l’élève en plus du soutien reçu.
Les impacts positifs insoupçonnés du soutien scolaire
Le soutien scolaire a des effets bénéfiques insoupçonnés sur la confiance en soi, la motivation de l’élève et sur sa capacité à adopter une méthode de travail efficace. Selon une étude menée par l’INSEE, 84% des élèves ayant bénéficié de soutien scolaire ont vu leur confiance en soi progresser. En effet, il est essentiel de rappeler que le soutien scolaire est un tremplin permettant à l’élève de se sentir à l’aise pour poser des questions, partager ses incompréhensions et ainsi consolider ses bases.
Il est temps de dépasser les faux clichés sur le soutien scolaire. Il n’est pas exclusivement réservé aux élèves en difficulté et il n’est certainement pas une solution magique qui promet des merveilles du jour au lendemain. La réalité est que le soutien scolaire est un outil précieux, accessible à tous types d’élèves, qui vise une progression constante et significative, non seulement des résultats scolaires, mais également du côté socio-émotionnel de l’élève. Reconnaître ces faits est déjà un pas vers une éducation plus inclusive pour tous.