Tour à tour adulé, critiqué ou redouté, le BAC fait couler beaucoup d’encre et stimule notre imaginaire. Au point de devenir un fertile terreau pour des légendes urbaines qui rivalisent de créativité. Nous avons recensé les plus folles et fait la part des choses pour y voir plus clair.
Les mythes et suppositions les plus folles sur le BAC
Nombreux sont ceux qui se prennent à rêver que suite à un incident majeur, comme un incendie dans le centre de correction ou une grève nationale des enseignants, le BAC serait attribué à tous sans distinction. Malheureusement, il s’agit bel et bien d’une légende : aucune disposition légale ne le prévoit. Autre mythe récurrent : la malédiction du sujet de philosophie du lundi matin. Selon ce on-dit, le sujet choisi ce jour-là serait systématiquement le plus ardu… Encore une fausse croyance, bien que nous ayons tous en tête ce fameux “Le travail libère-t-il l’homme ?” tombé un lundi matin…
Démystification : la vérité derrière ces rumeurs
Ces rumeurs ont bien entendu un fond de vérité, nous ne le nions pas. Or, elles occulteraient presque une réalité bien plus concrète : celle des erreurs de corrections, des pertes de copies ou encore des problèmes de distribution des sujets. Ainsi, en 2019, à Strasbourg, l’un des sujets de mathématiques a dû être annulé à cause d’une erreur dans l’énoncé. Les candidats ont eu 15 minutes supplémentaires, mais l’anecdote est venue alimenter toutes les peurs.
Préparation au BAC : distinguer le vrai du faux
Ce qui importe le plus pour nous, en tant que professionnels de l’éducation, est de rectifier ces croyances et d’orienter les élèves vers le concret. Le BAC ne doit pas être considéré comme une épreuve insurmontable ou au contraire facilement acquise en cas de circonstance exceptionnelle. Il est avant tout un sésame pour l’avenir qui nécessite une préparation rigoureuse.
Pour surmonter les éventuelles difficultés, rien ne vaut une bonne organisation, un travail régulier et l’aide précieuse des enseignants. Il faut également rappeler que des sessions de rattrapage existent pour ceux qui n’auraient pas décroché le précieux sésame du premier coup.
Au final, le BAC n’est pas un monstre terrifiant et encore moins un “passe-droit” accordé par défaut. Il est le reflet d’une année de travail et d’engagement qui mérite d’être valorisée à sa juste valeur. Alors, oublions les légendes urbaines et concentrons-nous sur l’essentiel : votre réussite.